UNE STRATÉGIE ET DU COURAGE POUR EFFECTUER D’IMPORTANTS CHANGEMENTS
1970 – 1995
Maîtriser la fabrication et la vente – établir des filières de production et des sociétés de vente en Allemagne et ailleurs est la clé du succès. STIHL est la marque de scies à chaîne la plus vendue dans le monde depuis 1971.
À la fin des années 1960, Andreas Stihl se retire graduellement de la compagnie pour des raisons de santé. En 1971, son fils, Hans Peter Stihl, devient sociétaire en nom propre.
Depuis quelques années, sa soeur Eva et lui visent une stratégie claire : prendre le contrôle des activités de vente. Les points de contact pour tous les clients devront être des détaillants autorisés capables de fournir des conseils d’expert et de rapporter tous problèmes en lien avec les nouveautés à la société fondatrice. La vision entrepreneuriale et la stratégie commerciale menées avec acharnement par ce duo ont fini par payer. STIHL est la marque de scies à chaîne la plus vendue dans le monde depuis 1971 et le propre appareil commercial de la compagnie est en constante évolution.
Avec la demande grandissante, de nouveaux sites de production voient le jour au Brésil, en Suisse et aux États-Unis. On construit également une usine de coulage de magnésium sous pression. Non seulement les nouvelles usines fournissent leur propre marché intérieur, elles se font concurrence. Cela signifie d’une part que la production devient plus rentable et d’une autre part que STIHL atteint un haut niveau d’intégration verticale et peut fabriquer ses composants clés elle-même. Le réseau mondial de production pousse STIHL à devenir un joueur d’envergure internationale sans toutefois perdre sa structure familiale.
Les normes de qualité progressent également – les ingénieurs de STIHL optimisent systématiquement la performance des outils et travaillent à améliorer la sécurité des produits ainsi que le confort d’opération, tout en réduisant les émissions polluantes.
Diversifier la productivité : croître à tous les points de vue, mais pas à n’importe quel prix
Depuis le milieu des années 1960, la gamme de produits STIHL ne cesse de s’élargir. En complément des scies à chaîne, on développe une multitude d’autres outils motorisés d’extérieur portables : des découpeuses à disque, des débroussailleuses, des taille-haies, des coupe-herbe, des tarières à terre, des souffleurs et des pulvérisateurs... aujourd’hui offerts en versions à essence, électriques ou à batterie.
En plus de la performance et du poids, le confort et la sécurité de l’opérateur ainsi que la protection de l’environnement jouent un rôle de plus en plus important. Les lubrifiants et les équipements de protection viennent compléter la gamme de produits et depuis l’acquisition de VIKING en 1992, un manufacturier d’outils motorisés de jardinage, STIHL couvre le segment jardinage en plus de la foresterie et la construction.
1973
L’EXPANSION DE STIHL
L’établissement d’une société de production et de vente au Brésil est l’une des premières étapes du fondement d’un réseau international de production et de vente.
1977
SCIER, COUPER, TAILLER
STIHL continue de développer sa gamme de produits. Les premiers coupe-herbe pour les particuliers sont ajoutés au milieu des années 1970.
1988
ACCROÎTRE L’IMPORTANCE DE LA PROTECTION ENVIRONNEMENTALE
STIHL conçoit le tout premier convertisseur catalytique pour moteurs à deux temps au monde.
1992
L’INTRODUCTION DE LA TROISIÈME GÉNÉRATION
Dr Nikolas Stihl, le fils de Hans Peter Stihl, se joint au groupe. De 1993 à 2011, il est directeur général de VIKING GmbH à Langkampfen en Autriche. En 2012, il devient président du Conseil consultatif et du Conseil de surveillance. Hans Peter Stihl devient président honoraire. Eva Mayr-Stihl demeure vice-présidente du Conseil consultatif.
CONSEILS PERSONNALISÉS D’UN DÉTAILLANT AUTORISÉ
Dès le début, STIHL accorde une grande importance aux conseils, à l’instruction et au service offerts par les détaillants autorisés. Aujourd’hui, plus de 40 000 d’entre eux vendent les produits STIHL dans plus de 160 pays.
Aujourd’hui, STIHL possède son propre centre de développement ultra moderne. Environ 500 ingénieurs en développement y travaillent par exemple, à réduire les émissions polluantes des outils au minimum technique. Le volume des investissements en technologies de moteurs acceptables d’un point de vue environnemental ont dépassé le demi milliard d’euros au cours des dix dernières années.